En 2017, d’étranges créatures ont envahi le Musée océanographique de Monaco.
Un crâne aux ailes de papillons en bronze de 4 mètres de hauteur, dit Vanité. Une mâchoire de mégalodon, l’ancêtre du requin, sorte de miroir en inox de 4m de largeur, Reflet de nos peurs. Un squelette de baleine en fibre composite chromée de 25 mètres de long, Narcisse.
Au milieu du salon d’honneur, Wheel Of Time, ou le Manège désenchanté, installation de 10 tonnes, 7 m de diamètre, 6 mètres de haut, en forme de carrousel de tyrannosaures. Les structures du musée ont dû être renforcées pour l’accueillir.
Accrochés à la falaise, Soleils noirs, trois oursins géants de 6 mètres de diamètre, pointent leurs piquants vers le ciel bleu.
Un crâne aux ailes de papillons en bronze de 4 mètres de hauteur, dit Vanité. Une mâchoire de mégalodon, l’ancêtre du requin, sorte de miroir en inox de 4m de largeur, Reflet de nos peurs. Un squelette de baleine en fibre composite chromée de 25 mètres de long, Narcisse.
Au milieu du salon d’honneur, Wheel Of Time, ou le Manège désenchanté, installation de 10 tonnes, 7 m de diamètre, 6 mètres de haut, en forme de carrousel de tyrannosaures. Les structures du musée ont dû être renforcées pour l’accueillir.
Accrochés à la falaise, Soleils noirs, trois oursins géants de 6 mètres de diamètre, pointent leurs piquants vers le ciel bleu.

Ces douze œuvres monumentales, dont sept inédites, sont celles de Philippe Pasqua. Rassemblées dans l’exposition Borderline, elles ont été créées sur mesure pour le musée, qu’elles ont investi dans sa totalité, du parvis à la terrasse panoramique, en passant par la falaise du Rocher.
Philippe Pasqua, artiste autodidacte qui expose à Moscou, Pékin et New York, veut ici interpeller le public sur sa relation à la nature, à la mort et à la renaissance. Succédant à Damien Hirst, il témoigne de sa version personnelle du rapport de l'homme à la planète. Dénonçant son impact et ses dérives, il cherche à faire savoir que les limites de la Terre ont été atteintes.
Philippe Pasqua, artiste autodidacte qui expose à Moscou, Pékin et New York, veut ici interpeller le public sur sa relation à la nature, à la mort et à la renaissance. Succédant à Damien Hirst, il témoigne de sa version personnelle du rapport de l'homme à la planète. Dénonçant son impact et ses dérives, il cherche à faire savoir que les limites de la Terre ont été atteintes.
Son monde est sombre et hanté de cauchemars. Des méduses en verre soufflé sont prises au piège d’un container. Un requin effrayant en inox, la gueule béante, est suspendu comme un trophée sur le toit du musée.
D’après Robert Calcagno, directeur général de l’Institut océanographique, l’artiste souligne « le rapport ambigu que l’homme entretient avec l’univers marin, entre peur et fascination, et il confronte le public aux enjeux actuels de protection de la biodiversité. »
Tous ces objets ont été repris dans Monumental, un livre-objet à la démesure de l'artiste Philippe Pasqua, qui y décrypte le processus de création de son installation au Musée océanographique.
D’après Robert Calcagno, directeur général de l’Institut océanographique, l’artiste souligne « le rapport ambigu que l’homme entretient avec l’univers marin, entre peur et fascination, et il confronte le public aux enjeux actuels de protection de la biodiversité. »
Tous ces objets ont été repris dans Monumental, un livre-objet à la démesure de l'artiste Philippe Pasqua, qui y décrypte le processus de création de son installation au Musée océanographique.
Philippe Pasqua Monumental, Éditions Albin Michel, Paris, 2017, 94 p.
Les images sont tirées de l’ouvrage.
Les images sont tirées de l’ouvrage.
